SiLesOsEtaientDesPartis
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Si les OS étaient des partis.
Windows.
Gates est le seul Dieu et Balmer est son prophète. Toute personne s'opposant à Dieu est automatiquement exclue et persécutée jusqu'au suicide par tous les moyens possibles. Les plus chanceuses se font acheter et laver le cerveau. Les fidèles se sentent libres et ne sentent pas les chaînes tant qu'ils ne bougent pas.
Le Parti possède un prosélytisme que seuls les linuxiens peuvent dépasser. La ligne du Parti ne cesse de changer suivant l'air du temps, promet des lendemains qui chantent et tout ce que Bill Gates sent comme la meilleure façon de gagner des voix.
Le Parti est ouvertement à visée hégémonique. Toute résistance est futile. Elle n'existe d'ailleurs même pas. En parler est déjà une faute.
Tout se passe dans les coulisses. Le Parti ne montre à l'extérieur rien de sa cuisine interne. "Sécurité par l'obscurité" est la règle.
Dans les discours, le but est de satisfaire le mieux possible les électeurs. En grattant très peu, on s'aperçoit que la seule valeur importante dans le parti est l'argent. Pourtant il y en a déjà de quoi acheter le Ministère de la Justice entier (ça a déjà été fait).
Oublier de payer sa cotisation est puni de prison. Seules exceptions, les nouvelles victimes, le temps qu'elles oublient qu'il y a un monde dehors. L'argent prime tout. Un benchmark peut se truquer. La vérité n'existe pas, on peut l'inventer et l'imposer par la pure répétition. En tout cas, elle est ailleurs que dans les discours.
La loi est accessoire car un juge peut être acheté ou roulé dans la farine. Un contrat ne lie que celui qui y croit et la corruption n'est qu'un moyen. Or, la fin justifie les moyens.
Le Parti Windows est quelque part entre le fascisme-communisme version 1984 et la scientologie.
Macintosh.
Parti en pleine renaissance après un retour aux sources et le come-back du fondateur-messie Jobs.
Pour le citoyen de base, tout doit être simple. Il ne doit pas avoir à s'occuper de quoi que ce soit. Il doit faire aveuglément confiance. Ça marche très bien... tant que le parti reste confidentiel.
Dernièrement de nombreux transfuges de Linux ont rejoint les rangs des sympathisants : les mêmes idéaux de convivialité et de haine envers Windows sans les prises de tête philosophiques de Stallman.
Linux.
Ses partisans sont apparemment incapables d'autocritique. Les critiques extérieures ne font que renforcer la conviction de ses fanatiques. Ça ne les empêche pas de patcher les programmes et discours pour les adapter à la réalité. Chaque membre en ayant sa version, tout le monde est content. L'un des thèmes principaux est la sécurité. La sécurité ne peut être obtenue qu'en publiant tout et n'importe quoi. Avantage indéniable : l'ennemi n'a pas le temps de penser à autre chose.
Tout partisan de Linux se doit de vénérer Linus Torvalds, de lire ses citations, de les utiliser le plus souvent possible pour soutenir ses propos. Officiellement, tout le monde est égal mais certains le sont apparemment plus que d'autres. C'est le culte du chef.
Chef qui a intérêt à rester digne de son rang : un fork du parti pourrait très vite arriver si, un jour, il n'est plus à la hauteur. La plupart des partisans ne parlent pas tant des qualités de Linux, mais ne passent leur temps qu'à ironiser, combattre, détruire leurs adversaires. Les partisans de Linux n'existent que par le combat envers ce qu'ils considèrent comme étant leurs ennemis (qui sont partout d'ailleurs. Le fanatique Linux est paranoïaque. souvent à juste titre).
Les querelles byzantines sont intrinsèques à la culture linuxienne. Tout étant publié jusqu'à overdose, il y a matière à discuter de tout pendant des gigaoctets.
L'hygiène est la dernière préoccuppation d'un pur linuxien. L'alcool est mieux considéré.
L'argent est une valeur maudite, issue d'un système économique périmé. Les Mips sont bien plus intéressants. Tout travail ne peut être que bénévole. Si vous voulez quelque chose en retour de vos efforts, vous êtes excommunié. Linux est une voie sans retour : qui s'y engage subit une monstrueuse pression sociale pour passer du stade de neuneu à celui de scarabée puis de gourou quasi-divin.
Et de même que la vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie, Linux ne vaut rien mais rien ne vaut Linux.
Toute une catégorie d'utilisateurs se dirigent vers Linux car il est une meilleure arme pour nuker, hacker, détruire leurs adversaires, y compris et surtout les innocents et les faibles. Linux est le plus apprécié des terroristes.
Le fanatique Linux pur et dur est réactionnaire, pour lui le rendre plus convivial et accessible aux non-initiés et ainsi ressembler à d'autres qui ont fait des progrès dans ce domaine est un manquement grave à l'idéologie qui les gouverne. Linux est élitiste.
Il est un moyen de discriminer les utilisateurs : Linux est le choix du fort, le faible n'est pas capable de l'utiliser. Il est ouvertement affirmé que la sélection des idées par compétition est la seule voie et que les autres doivent crever. Linux est darwiniste.
Un parti linuxien serait anarchiste, tendance totalitaire si on laissait faire certains de ses membres.
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