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Les impressions que je livre sont destinées à encourager d'autres curieux sans formation préalable, pour les convaicre qu'avec de la ténacité, il y a moyen de faire d'une passion un métier !

'Tout premier contact' : vers 1966, j'apprends que dans la maison voisine de mon Athénée se trouve un ordinateur (il s'agissait d'un Centre Psycho-Médico-Social de pointe) : très impressionnant pour un adolescent : le terme 'ordinateur' était très ésotérique à l'époque, plutôt réservé à la science fiction, à la conquête de la Lune...

'Imprégnation' : en 1971, j'ai passé une semaine complète pour calculer une simple matrice de corrélation avec une superbe calculatrice WANG de la taille d'une grosse valise (une 4 opérations avec juste quelques fonctions en plus).

Je me suis alors promis d'apprendre à programmer; c'était l'époque où il fallait pratiquement tout programmer soi-même et échanger, et donc c'était plus ou moins assimilable au libre, sans les facilités d'échange d'internet (on s'envoyait des paquets de cartes perforées ou des bandes par la poste). Comme je suis du genre à démonter une montre pour voir, j'étais brimé par le fait que la salle des machines était réservée aux 'prêtres' initiés : je ne pouvais que déposer mes cartes à un guichet et poireauter en attendant qu'on dépose mon listing dans ma case.

'Immersion' : en 1977 j'ai enfin eu l'occasion de m'immerger grâce à l'achat de ma première machine : KIM, une simple carte à microprocesseur 8 bits (6502), 1 KB de mémoire (pas même la place pour un icône moderne...) un clavier hexadécimal et un affichage 6 digits pour afficher uniquement de l'Hex. Pas même d'assembleur, il fallait tout faire directement en langage machine. Comme j'adorais bidouiller en électronique (autre domaine où je n'y connaissais rien) j'ai fini par commander le lave-vaisselle, la machine à laver... Enfin j'avais rejoint l'autre côté du miroir.

A suivre

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